Le Temps des passions
Dans Paris en liesse, le 26 août 1944, Francis Louis Closon descend les Champs-Élysées à quelques pas du général de Gaulle. Il deviendra commissaire de la République pour le Nord-Pas-de-Calais, avant de fonder l'INSEE où il fera naître une école de formation économique de haut niveau. Mobilisé à New York au début de la guerre, il rejoint l'Angleterre, s'engage dans les Forces françaises libres, puis se porte volontaire pour combattre dans la France occupée. Le temps des passions raconte cette aventure. A Londres, F.L. Closon est présenté à Max, alias Jean Moulin, venu rendre compte de son action en qualité de représentant direct du général de Gaulle dans la Résistance intérieure. Jean Moulin le prend à ses côtés. A son retour de Londres, Jean Moulin, inquiet de la Résistance intérieure demande à Closon – devenu "Vincent" – de porter d'urgence au général de Gaulle son dernier rapport sur les mouvements de Résistance et sa vision de l'avenir. Le testament exceptionnel d'un héros, qui, arrêté, torturé, devait succomber peu après.
Lors de son retour en France, pour sa deuxième mission, "Vincent" est chargé de la création des Comités de la Libération. A travers les risques de l'action clandestine, il accomplira une troisième mission qui le mènera à Alger, dans les maquis de Provence, et à Paris où il conduit Luizet, le futur préfet de police.
Avec le temps des passions, Francis Louis Closon donne son témoignage sur la vie ardente et précaire de ceux qui menèrent la lutte contre l'occupant. Il apporte la contradiction aux détracteurs de Jean Moulin et dessine avec force et clarté les grands moments d'un combat qui donnèrent à la France délivrée son nouveau visage et d'autres héros, doués de détermination dans l'adversité et d'une égale modestie dans le souvenir de ces heures douloureuses et décisives. Francis Louis Closon est compagnon de la Libération.